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Présentation
L’association A.D.A.H. mène de multiples actions pour obtenir des fonds qui
profiteront aux pays du Burkina-Faso et de Madagascar. Dans cette
association, nous adoptons aussi une démarche de sensibilisation tout public
lorsque des occasions se présentent et plus particulièrement auprès des
enfants dans les milieux scolaires. Ainsi se développe depuis quelques
années un partenariat entre nos écoles Dijonnaises et celles de villages du
Burkina-Faso.
Nous avons trois écoles dijonnaises qui sont en relation avec trois écoles
du Burkina-Faso.
Pour décrire plus précisément les partenariats en cours, l’école Anatole
France d’Is sur Tille est jumelée avec Kiré, l’école JB Lallemand de Dijon
avec Ramatoulaye et l’école de Chateau de Pouilly de Dijon avec Kahégué. Quelles sont nos actions auprès de ces écoles et comment se
déroulent-t-elles? |

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En début d’année universitaire nous reprenons contact avec les
directeurs-directrices des écoles. Nous fixons une date et un nombre
d’élèves et de classes auprès desquelles nous allons intervenir. Le jour
concerné, nous sensibilisons les élèves par rapport aux problèmes rencontrés
au Burkina-Faso. Nous utilisons des supports différents (cartes, panneaux,
photos), pour les informer sur les conditions de vie difficiles des
burkinabé. Nous essayons par là de les rapprocher de la réalité vécue au
pays et de leur apporter des éléments concrets qui justifient nos ambitions
humanitaires. |
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Après cette première intervention, une nouvelle date est fixée. Au cours de
cette journée, c’est un véritable travail de sensibilisation des enfants
français qui se fait par un échange direct avec les élèves (sur ce que l‘on
a évoqué la fois précédente, leurs attentes par rapport à cela), mais aussi
par la mise en place d’activités et d’animations toujours en rapport avec
les écarts de richesses vis-à-vis du continent africain et plus
particulièrement du Burkina-Faso.
En général, cette sensibilisation débouche sur une vente d‘artisanat
burkinabé, où cette fois les parents peuvent contribuer à l’apport de fonds
qui serviront à acheter des fournitures scolaires une fois au Burkina Faso.
Le but étant aussi de toucher les parents sur nos projets, car nous sommes
tous concernés par ce qui se passe dans les pays pauvres et nous avons tous
les capacités de réagir face à cette situation. C’est également ce que nous
cherchons à transmettre aux enfants lorsque nous expliquons qui on est et
pourquoi on est là. |
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Nous sommes présents afin de faire passer le message
rappelant que nous avons fait le choix d’aider ces gens et que c’est
accessible à tous et à des personnes de tout âge. Nous expliquons par
exemple, que nous gérons notre mission humanitaire en plus de notre vie
étudiante, et il est parfois difficile de concilier les deux mais un peu
d’organisation et de coordination permettent de réaliser toutes ces actions…
De plus, nous leur montrons que les projets envisagés peuvent revêtir des
formes diverses et que l’implication peut se faire à des degrés différents
en fonction des disponibilités de chacun. Le but de ces actions en école est de faire prendre conscience aux élèves
des disparités entre les pays du monde entier. La finalité étant de donner
envie aux enfants de changer les choses, de réagir de leur propre gré. A
plus long terme, nous recherchons l’autonomie des écoles dans l’action
visant à améliorer la situation de n’importe quel pays pauvre et notamment
du Burkina-Faso. |
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[©ADAH-2007]
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